Quand on souhaite s’engager pour défendre son pays, on pense aux valeurs, au courage, aux obstacles à affronter. La mutuelle santé n’est pas ce qui vient en premier lieu à l’esprit. Pourtant, les militaires, à l’instar des fonctionnaires, ont une sécurité sociale bien spécifique. Qu’en est-il quand vient l’heure de la retraite ?
Comment fonctionne le système de santé pour les militaires ?
En tant qu’agents de l’Etat, les militaires ne sont pas soumis à une mutuelle militaire obligatoire. Ils peuvent en choisir une, proposée par la Caisse Nationale Militaires de Sécurité Sociale (CNMSS), qui est le pendant de la Sécurité Sociale traditionnelle. Mais le choix est laissé à la personne d’opter pour une mutuelle qui sera la plus adaptée à ses besoins.
Le militaire doit alors veiller à ce que son parcours de soin puisse être exhaustif, sachant qu’il sera peut être amené à effectuer des déplacements plus ou moins réguliers, dans le cadre de son service actif. Ce sera alors à un médecin militaire de le prendre en charge, en cas de besoin, pour que le militaire puisse bénéficier d’un remboursement par la CNMSS mais aussi par la mutuelle qu’il aura pu choisir.
Deux cas relèvent de la particularité : les élèves officiers et les réservistes. Les premiers seront affiliés à la sécurité sociale de leurs parents et les deuxièmes pourront choisir entre une mutuelle militaire ou classique.
Mais en fin de carrière, qu’en est-il du militaire, quand arrive le moment de partir en retraite ?
Retraité militaire : comment choisir la bonne mutuelle ?
Il est bon de savoir que même quand on n’est plus en service, il est possible de continuer à souscrire une mutuelle militaire, mais cela ne relève pas de l’obligation. Comme tout à chacun, il incombe à la personne de choisir sa complémentaire santé en fonction de ses besoins médicaux et de son âge.
On estime que la plupart des militaires quittent l’armée vers 43 ans. Mais pour toucher une retraite complète, il faut avoir exercé pendant 27 ans dans ce domaine.
Si 43 ans est un âge intermédiaire, il n’est pas rare qu’apparaissent certaines pathologies, surtout si la personne a suivi un entraînement intensif ou a servi au front. Douleurs musculaires ou osseuses, mais aussi perte d’audition ou vue qui baisse sont des signes qui doivent alerter et faire l’objet d’une prise en charge.
La mutuelle doit donc répondre présente face à ces dépenses qui peuvent vite devenir conséquentes. Le choix d’une complémentaire santé se fait non seulement par rapport aux besoins actuels mais aussi sur l’anticipation des problèmes futurs, inhérents à l’âge.
Pour en avoir le cœur net, il est judicieux de demander des devis auprès de divers assureurs. Mais un simulateur en ligne, peut déjà vous orienter, en fonction d’un questionnaire préalablement rempli. Il s’agira alors de demander quels seront les taux de remboursement sur des soins onéreux comme les soins bucco-dentaires, auditifs ou oculaires, mais également si une prise en charge partielle peut être faite sur des médecines alternatives, du style ostéopathie, par exemple.